lundi 10 octobre 2011

Un rêve


C’est George qui me parle de M,  M… a commencé à faire brûler des choses –oh, très peu, tu t’en doutes- des petites choses dans le coin de sa cheminée, elle dit que son appartement est désormais très grand, très sombre… très calme. Je confirme très calme presque en même temps que lui, par un hochement du chef et quelque chose de verbalement approbatif. Parce qu’à ce moment-là j’ai une vision très claire de l’appartement de M,  de ses hauts plafonds et j’y vois l’image fugitive d’un –allez savoir, je ne contrôle pas ces visions- l’image d’un tombeau. Et dans le même temps j’entends la voix téléphonique d’M, faible et confiante.

George et moi sommes dans le bus. Le chauffeur, invisible, très lointain porte sa machine le long des quais froids et humides. C’est vrai que ce mois-ci il fait encore froid, et le froid semble frais. Les boutiques le long des quais ont été désertées, puisqu’on a dépassé XIX heures, et le plancher de certaines d’entre elles est couvert d’eau, l’eau du fleuve en crue.

2 commentaires: