dimanche 25 novembre 2012

Vélos



 Fragments de mon Résumé Hypnozoïque en cours de préparation. Ici, on explique un peu plus en détail comment les vélos sont utilisés durant l'ère du repos.





 Le vélo, est-derrière la marche, la manière la plus courante et la plus appréciée de se déplacer pour toute la population. Cela tient au fait qu’une industrie très frustre peut suffire à construire des vélos et que la variété de ses usages est très grande. Dans les métropoles proches de régions plus clémentes, ils peuvent être faits en métal (aluminium, fer, acier) ou directement importés. Les pneus, quand il y en a, sont faits en caoutchouc importé des régions méridionales.  Plus on va vers le nord, plus les vélos en métal  sont rares et cèdent le pas à des engins en bois (bambou, chêne, cèdre) ou en récupération de plastique, assemblés avec des pièces en métal, en corde, en cuir, et dont la mécanique un peu plus précise (câbles de frein, système de pédales, chaîne de transmission et plateaux de vitesses, roues) est en métal et est le fruit d’une florissante importation. En général il n’existe pas d’artisans qui fabriquent directement des vélos. Un s’occupe du cadre, un autre de la mécanique, un autre de la selle, un autre, encore, des pneus … Celui qui veut posséder un vélo devra la plupart du temps soit le construire lui-même en achetant ou en troquant les pièces chez différents travailleurs, soit en se faisant aider par d’autres ouvriers spécialisés.  Malgré son caractère très courant, un vélo reste toutefois coûteux et précieux.
Les vélos sont utilisés par toutes les branches de la société, mais la majorité des vélos produits sont fabriqués par des citadins, et non par des nomades.  On voit de nombreuses variété de véhicules propulsés par les mêmes principes que les vélos : tandems frontaux, vélos à trois roues couverts, vélo à coffre ou tirant des remorques.
Le mécanisme pédalier-chaîne de transmission-roue, qui amplifie mécaniquement le mouvement de la marche, jouit d’une popularité immense et presque religieuse auprès de la population, qui voit en ce mécanisme une manière de lutter contre le refroidissement du monde qui les menace.